Ce que l’œil a oublié

Dans ce projet de création aux multiples formes de représentations et de collaborations, Karine Ghalmi se questionne sur la naissance du mouvement, du corps de la femme, le féminin. De son éveil, de son réveil, de sa force…

De par un choix esthétique fort, qui cherche à rendre invisible le corps comme dans un cocon, elle cherche à mettre en tension ce passage de l’intérieur vers l’extérieur, du caché vers le visible.

Avec un tissu noir comme une seconde peau, inspiré d’un vêtement porté par les femmes arabes : la melaya. Karine Ghalmi danse une naissance, une apparition proche de la libération. La danse, tantôt hésitante et fluide, apparaît et s’articule autour des opposés dévoiler/cacher, dedans/dehors, enfermer/libérer.

Évocation certaine à la libération de l’expression du corps de la femme tant dans un monde occidental qu’oriental. Le temps est donné à l’imaginaire, à ce qui se joue lorsque le corps se laisse découvrir…

Ce solo/performance existe sous plusieurs formes :
-En extérieur en déambulation dans l’espace public.
-Sur un espace scénique accompagné par la projection des photographies de Céline Poulet. Cette collaboration entre danse et photographie a donné naissance à une série d’expositions photographiques sous le projet intitulé « Éveil ».

Performances dans l’espace public
Marseille, Sidi Bou Saïd (Tunisie)
Photographies ci dessous de 1 à 5 : © Frank Martinez

Danse et projections photographiques
Festival Nord-Sud (Sète), D12 (Marseille), Théâtre de Beni Mellal ( Maroc)
Photographies ci dessous: © Rodrigo Van Pethegem

Follow by Email
Instagram