Que ou pas que le bassin?

Interrogeant le rapport entre tradition et modernité, ce solo efface les frontières entre les différents styles de danse orientale dans leur représentation scénique.

La danseuse cherche un imaginaire du geste, une parole du corps. Trois scènes se succèdent, au cours desquelles Karine Ghalmi exprime différentes manières de danser le geste oriental et d’en détourner les attitudes. Il s’agit de redonner une place importante à son bassin et de ce qu’il questionne dans le corps en mouvement et dans la représentation en danse orientale.

Au commencement, des mouvements précis se focalisent sur différentes parties du corps, sur lesquelles est projeté un effet lumière. A quoi font suite un temps et un espace suspendus, faisant face au public, d’une manière lancinante et émotionnelle, elle instaure un dialogue entre le ventre, les hanches et le buste dans une succession infinie de légers mouvements. Surprendre, occuper l’espace, se dévoiler dans l’ampleur du mouvement : ces désirs se suggèrent et s’accomplissent dans de multiples variations. Le point de vue change, bascule à l’horizontale et le mouvement oriental au sol s’étire à l’infini.

Chorégraphie, interprétation : Karine Ghalmi
Bande son : benmatik (extraits de musiques de Trio Chemirani, Anouar Brahem, Titi Robin)
Création Lumière : Marie Lefèvre
Durée : 15 min

Création présentée dans plusieurs festivals: Danses en Emergences (Toulouse), Bellyfusion (Paris), festival de musiques du monde (Robion), journée internationale de la danse (Monaco), et au Daki Ling, Grenier du corps (Marseille).

Photographies ci dessus
1: ©Arnaud Juron, 2: © Nicolas Meunier, 3: © Fred Gree, 5: © Séverine Jambot


Facebook
Instagram